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Petit précision: Mel écrivait en bleu et Seb en noir
Pour débuter la ballade, on peut partir de Tsararano et arriver à Bandrélé ou l’inverse. On s’est garé à Tsararano, au niveau du 1er embranchement à gauche en venant de Combani. Il y a un panneau indiquant le GR.
La première partie du chemin est peu abritée donc il vaut mieux commencer en début de matinée pour ne pas avoir trop chaud. Nous avons traversé une petite rivière où les bouénis faisaient la lessive. Après quelques minutes, sur la droite une carcasse de voiture indique le chemin, on commence à grimper.
On traverse des champs de bananes, maniocs, … au fur et à mesure, on entend moins les bruits de la ville.
Les pauses sont faites au niveau des farés, mais aussi quand il n’y en n’a pas, il fait chaud et je n’ai pas marché depuis le Karthala donc le genou n’était pas sûr de tenir, mais ca va après 2 mois de repos pas de douleur. C’est une des randonnées réputée des plus difficiles surtout à cause du chemin escarpé par endroits. Prenez des bonnes chaussures ou au moins des baskets.
On arrive en haut après 3h30 de marche. Le Mont Bénara culmine à 660m. On déjeune à l’ombre. Les points de vue sont fabuleux, on grimpe quelques gros blocs de pierre sur le chemin et là, le paysage nous saute aux yeux tellement c’est ahurissant ! Tout Mayotte ou presque est devant nous et derrière. On voit le mont Choungui, l’ilot de Sada au sud ouest, la pointe de Saziley et l’ilot de sable blanc dans le sud est et vers le nord on découvre toute la cote ouest.
Le Dziani Bolé est facilement reconnaissable tout comme le mont Combani avec son antenne, au centre, et Petite Terre au large. Ce panorama à 360° est grandiose.
On repart et pendant un moment, la marche se fait par la crête, le chemin est parfois étroit et des chaînes sont là pour nous aider au niveau des passages les plus risqués. On imagine facilement que pendant la saison des pluies cette randonnée est déconseillée. La pente paraît plus abrupte pour descendre que pour monter donc on a bien fait de faire le trajet dans ce sens là.
On entend des bruits étranges d’oiseaux qu’on ne voit pas. Un scolopendre passe devant nous.
1h30 environ après on arrive aux Padzas, ces terres où rien ne poussent sont ici parsemée d’acacias qui peuvent les maintenir. Au cours du trajet dans ces padzas, on longe un petit ravin, puis vers la fin la terre fait émergée des petits champignons de padzas…tout rigolos.
On aperçoit Bandrélé qui nous attend, un dernier faré et on arrive après 1 petite heure et un coucou aux makis. On repasse par les cultures, on sent qu’on rejoint la civilisation et on rencontre des éleveurs de zébu au passage.
On arrive au niveau du dispensaire de Bandrélé. De là, on chope un taxi direction Tsararano pour rejoindre la voiture, pour 2 euros de taxi.
La randonnée qu’on a suivie avec les marquages GR nous a pris 6h30, du coup les temps sont indicatifs. Très belle ballade, quelques zones de pentes abruptes mais pas autant que le Mont Choungui. Le temps de trajet peut être réduit, et oui certains le font en 4h30 et d’autres trainent un peu plus… ça dépend si vous êtes sportifs ou si vous aimez flâner et prendre des photos.
Suite de l'actualité de Mayotte. Et oui, le journal était en vacance et ensuite, j'ai un peu trainé à mettre en ligne les dessins (comment ça les nouvelles ne sont pas fraiches !), mais vaut mieux tard que jamais.
Mayotte Hebdo du 20 aout
On commence par la grève de total, seul distributeur d'essence de l'ile
Mayotte Hebdo du 27 aout
Un dessin qui illustre un document qui traite de la difficulté rencontrée par les entreprises à payer toutes les cotisations sociales (sachant que la prestation ne correspond pas à ce que l'on trouve en france)
Un autre pour un dossier très interressant sur les conditions de détentions déplorables à Mayotte, réalisé à la suite d'un contrôle.
Mayotte Hebdo du 3 septembre
la suite de ce dossier sur les prisons, le dessin aborde le manque de place (1m48 en moyenne par détenu) et les problèmes d'hygiènes...
l'illus suivante aborde le manque de place dans les écoles, notamment pour les redoublants qui ont échoués au bac et les entrées en maternelle
Voilà un moment que nous n'avions pas mis d'article... c'est reparti
Suites à quelques demandes, je vous montre quelques photo et dessin des plongées Mahoraises.
Les photos sont de Axel, le patron du centre de plongée "SUDEXPLO" où je bosse actuellement. Je vous conseille cette petite structure, à mille lieu des grosses usines. Autre avantage, vous ne serez pas obligé de plonger uniquement en passe en s ( y'a mieux!). En effet, le centre étant basé à Sakouli (au dessus de bandrélé), vous aurez accès à la passe en s, la passe Bandrélé (le milieux de passe est magnifique), aux passes Saziley et à diverses plongées le long du tombant exterieur de la barrière de corail. (toute les photos ont été prises sur ces sites et principalement autour de la passe Bandrélé )
j'ai retouché un peu les photos pour leur redonner couleur et vivacité.
Les plongées à Mayotte sont à dominantes faites de coraux durs (très peu de corail mou type alcyonaire)
multitudes de tables acropora sur la bordure de la barrière exterieur
Le tombant de la barrière exterieur est parsemé de magnifiques gorgones géantes
Les plongées se caractérisent également par une grande quantité de banc de poisson (vivaneau, fusillé, nason......)
Les observations de requins sont très très aléatoires, mais vous aurez de grandes chances de croiser raies aigles, grosses raies pastenagues, napoléons... bien que ce ne soit pas à chaques plongées.
En revanche, si vous venez ici vous serez sur rencontrer des tortues (que ce soit en plongée en PMT ou sur la plage lors de la ponte ou des émergences)
Les amoureux de la petite faune seront comblés
On peut observer grand nombre de nudibranches
de vers plats et bien d'autres espèces
Venant de mer rouge, j'ai découvert une faune que je ne connaissais pas.
Entre autre une grande variété de murènes...
murène léopard
murène perlée
murène masquée
la jolie petite murène ruban
Et l'étonnant poisson feuille
Pour finir, voici deux aquarelles sous marine dont le crayonné à été réalisé en immersion
passe saziley nord
l'arche, à proximité de la passe Bandrélé
Si vous désirez venir plonger à Mayotte, la meilleur période ce situe en septembre et octobre (hors période d'alisée et de saison des pluies)
Encore un grand merci à Axel pour les photos
je complèterais plus tard cette article avec quelques topo de site
(Mayotte Hebdo du 9 juillet 2010)
Voici, avec un peu de retard, les derniers dessins de la saison Mayotte Hebdo ( reprise du journal le 16 août)
le CG a finalement accepté le projet de lois organique relatifs à l'organisation et au fonctionnement du département de Mayotte, après discussion avec le directeur de cabinet de la ministre à l'outremer et modification de certain point du texte de lois.
Une autre illus concernant une affaire de justice commencée il y a trois ans. Ali mohammed, le DGA au développement de la CDM de Mayotte, avait été filmé acceptant une enveloppe de 5000€ de la part du responsable de Mayotte déménagement, afin qu'il donne un avis favorable concernant un projet de parc de loisir.
le DGA était à la barre pour répondre du chef d'accusation de trafic d'influence.
(Mayotte Hebdo du 2 juillet 2010)
Il y a quelques semaines, les conseillers généraux rejetaient le projet de loi organique concernant la départementalisation
Les mzungulands deviennent le terrain de jeux des cambrioleurs.
A Mayotte, mzungu signifie blanc. Mzunguland, c'est le nom que l'on a donné aux quartiers résidentiels plutôt chics . En effet, ici, blanc rime avec argent.
Ces quartiers qui ne sont plus occupés que par des blancs, attirent les voleurs qui s'assurent un meilleur butin que dans les quartiers mahorais.
La départementalisation avance et la justice aussi.
Entre autre, la chambre d'appel va fonctionner avec trois magistrats au lieu de trois.
Le weekend dernier, s’est déroulée la 27ème édition de la course de pneus de Mayotte.
C’est Jack Pass, prof d’EPS, qui est à l’origine de cette manifestation et qui a permis à ce jeu d’enfant de devenir un évènement important de la vie Mahoraise. A un tel point que cette discipline fait partie des activités sportives qui peuvent être choisies au baccalauréat.
ce sont les membres du GSMA qui laches la meute
Les participants sont divisés en plusieurs catégories (les jeunes filles, les p’tits gars et enfin les adultes).
Au coup de feu, chez les enfants, c’est la guerre. Tous essaient de se frayer un chemin entre les autres concurrents, les pneus, tongs et bâtons laissés sur place.
une petite dernière bien encouragée
Du côté des adultes, cette année, c’est un départ par équipe contre le chrono.
Certain sont là pour le sport,
D’autres pour le fun,
tous sont là pour ce faire plaisirs.
L’organisation accepte 900 inscriptions maximum. Nombreux sont les laissés pour compte qui voient "une année de préparation" réduite à néant.
La technique a évolué au cours des années. Au début, les coureurs de pneus utilisaient de l’huile de vidange pour aider les deux bâtons à glisser dans le pneu. Aujourd’hui, par souci d’écologie, on utilise le savon noir.
Pour améliorer encore la glisse, chacun a sa méthode: les extrémités des bâtons sont placées dans un cul de bouteille plastique, dans un gobelet ou une cannette. D’autres utilisent uniquement bâtons et pneu.
Tout les pneus sont accepté, du plus petit jusqu’au plus grand.
Une équipe de costauds court avec les gros pneus
et dans les dénivelés, c'est pas facile du tout...
A l'arrivée la fatigue ce fait sentir.
Mais les concurrents, encouragés par le public, tiennent bon.
après l'effort, place à la fête ! ! !
Saluons au passage l’équipe de la ville qui ramasse tous les restes des concurrents et des spectateurs (au moins au départ et à l’arrivée).
Si vous venez un jour à Mayotte le premier samedi du mois de Juillet, ne ratez pas cette évènement unique et vraiment très conviviale.
(Mayotte Hebdo du 25 juin 2010)
La saison des pluies est terminée (quoi que...) et laisse place à la saison sèche et ses alizés.
Comme très souvent à Mayotte c'est la saison où les bivouaqueurs des îlots se font surprendre.
40 personnes venues sur l'ilot de Mtzamboro pour le week-end et quelques cultivateurs d'oranges se sont retrouvés bloqués par une mer trop formée.
Les cultivateurs, échoués sur un des îlots Choisil, ont été hélitreuillé.
Les vacanciers d'un week end ont dû attendre les secours jusqu'au lundi matin.
Parmis les 40 bivouaqueurs il y avait un groupe d'enfants atteint de déficiences visuelles ou auditives.
Heureusement on ne compte aucune victime.