(mayotte hebdo du 16 avril)

Et oui, même à Mayotte les chauffeurs de bus scolaires rencontrent des soucis de violence. (rien à voir avec les problèmes de la métropole mais quand même).

Les habitants de Kani Keli, village du sud de Mayotte, à la suite d'une montée de l'insécurité, ont expulsé d'eux même les clandestins qui vivaient là.

A priori tout s'est déroulé sans violence. Afin de lever certaines ambiguités, il a été décidé au sein du village, qu'aucun habitant ne devra héberger ou faire travailler des personnes en situation irrégulière.

Un peu à la bourre, alors je vous met les illus des deux journaux en même temps.

Ce premier dessin illustre un article qui concerne des cadres mis au placard dans des services du Conseil Général.

Ces chargés de mission se retrouvent inactifs bien que toujours en fonction, pour des raisons diverses telles que des divergences politiques ...

Un dessin en une qui illustre le titre " relations inter-îles, des rancunes tenaces"

l'article traite des querelles entre les quatres îles et de la position particulière de Mayotte face à elles.

Un peu d'histoire (juste un peu) qui permet aussi de comprendre pourquoi Mayotte a choisi de devenir française.

Dès le 16ème siècle, selon les historiens, Mayotte subit les attaques des sultans Anjouanais. après avoir essuyée pillage et captures d'esclaves, l'île au lagon se vide de sa population. A l'arrivée des français en 1843, l'île compte moins de  5000 habitants situés principalement sur Petite Terre et la Pointe Mahabou.( situé sur Grande Terre).

Plus tard, en 1958, la décision est prise de déplacer la capitale des Comores situé à Dzaoudzi (Petite Terre de Mayotte) à Moroni (Grande Comores). Cette décision ne sera appliquée qu'en 1966.

En 1962, le Président du Conseil du Gouvernement de l'époque subira l'accueil des Chatouilleuses.

S'en suivra des représailles à l'encontre de Mayotte qui sera progressivement délaissée et finira par choisir le camp de la France...

Ce dessin concerne le budget du Conseil Général de Mayotte.

Dans le journal suivant, deux illustrations en interieur.

Cette semaine le journal a voulu un dessin sur le "trou de kaweni"
En effet, au niveau d'une entrée de ce que l'on peu considéré comme La zone industrielle de Mayotte, un trou énorme et remplie en permanence d'eau perturbe la circulation.
A savoir que cette route appartient au conseil général de l'île.

La semaine prochaine, deux dessins en interieur.

Pour ceux qui aiment avoir un aperçu des coulisses, ce dessin a été commandé pour la "une" environ 3h00 avant le bouclage du journal.
C'est à dire 3 heures pour imaginer et réaliser toute l'illustration ainsi que le texte et ceux , biensur, de façon à ce que tout colle avec le titre de la une.
( ce type de délai est relativement courant quand on bosse dans l'illustration)

Heureusement, si je sèche, l'équipe de journalistes est là pour tenter de trouver un texte qui colle. (ici je me suis débrouillé seul)

Pour vous aider à comprendre:
Mamoudzou c'est la capitale de mayotte. c'est dans cette ville qu'est regroupée la plupart des administrations, entreprises et commerces (à la métro)...
Mayotte est d'autre part composée de deux grandes iles principales ("petite terre" et "grande terre")
Petite terre est en face de Mamoudzou et ce sont des barges qui assurent la liaison.
Vous comprendrez donc qu'aux horaires de travail, le trafic est relativement important.
S'ajoute à cela une mauvaise qualité des routes et peu de transports en commun (bus).

En outre, la semaine dernière, le conseil général qui devait être présent lors d'une conférence de presse concernant le projet de création d'une ligne de transport en commun pour Mamoudzou et ces environs était absent faute de ne pas avoir finalisé les financements.

Ici, on remet un petit coup sur le budget alloué à la mosquée

et une petite illustration pour la suite du dossier sur les clandestins
(pour info, la paf c'est la police aux frontières)


la semaine prochaine un dessin à la "une" et un en interieur

Cette semaine le journal continue le reportage sur les clandestins. cette fois c'est la relation, étroite et compliquée, entre mahorais et clandestins qui est abordée.

La semaine prochaine, pas de dessin à la une. Par contre 2 dessins de presse en interieur et la suite des "aventures" du chauffeur de taxi.