(Lemur fulvus mayottensis)
Le maki est un petit lémurien qui pousse dans les arbres…il existe de nombreux arbres à makis à Mayotte que vous pourrez reconnaître par un bruissement dans les feuilles et des pendants de queues touffues…
Le maki fait parti de l’ordre des primates comme les singes. A savoir que l’on ne trouve de lémurien que dans les zones où le singe est absent.
Signalé pour la première fois au XIXème siècle, le maki mahorais à probablement été importé de Madagascar ou il existe six sous espèces de lemur fulvus. Peu à peu il se sera différencié pour donner lemur fulvus mayottensis.
Ce mignon petit animal d’environ 50 centimètres (et 60 centimètres de queue) vit en société de 4 à une quinzaine d’individu. Il est, du règne animal, celui qui a les mains les plus proches des notres. C’est d’ailleurs le seul primate à avoir des empruntes digitales.
Bien qu’omnivore, le maki se nourrit principalement de fruits et de feuilles. Actif toute la journée, c’est principalement aux heures les moins chaudes que les groupes de makis passent de branche en branche à la recherche de nourriture.
les femelles fond de même avec leur petit solidement arrimé sur le dos. Les jeunes enroulant leur queue autour de leur mère.
Il arrive parfois que les makis se disputent la nourriture avec les roussettes qui ont le même mode d’alimentation. Cependant, le maki est dépourvu d’agressivité naturelle d’où ça vulnérabilité face à d’éventuel ennemi comme l’homme qui l’a souvent chassé afin de protéger ses cultures.
Aujourd’hui, lemur fulvus mayottensis est devenu un des emblèmes de Mayotte, on trouve tout un tas de produit destiné au touriste (peluche, sac à main, tee shirt, porte clé…). Il est en outre une espèce protégé. Il existe d’ailleurs une réserve situé sur l’ilot m’Bouzi en face de Mamoudzou, mais il est possible d’en observer partout sur l’ile.
Dans certains endroits, comme la plage de n’Gouga, vous pourrez croiser des makis «domestiqués»
En effet, ici les makis ont leur repas rythmés par les touristes qui leur amènent banane mangue et autre fruit. (On se demande d’ailleurs s’ils seraient encore capables de trouver leur nourriture seuls).Cette petite bande comporte des individus plus gros que les autres makis de l’ile (certains jours le nourrissage ressemble plus à du gavage).
Ailleurs, vous constaterez que ces petites bêtes sont un peu plus craintives mais tout de même curieuse. Même s’il est tentant de les nourrir afin de les observer de plus près, il convient de s’en abstenir afin de les laisser autonome et sauvage. Bien que, lorsque la nourriture vient à manquer en forêt, les makis n’hésitent pas à descendre dans les villages afin de chaparder quelque victuaille.
Les mahorais n’affectionnent pas particulièrement cet animal. Certains pensent que ce sont des d’jins (mauvais esprit), d’autres les voient comme le résultat d’une malédiction (dieu aurait transformé un enfant en maki pour punir une femme qui avait nettoyé, avec de la nourriture, ce dernier qui venait de déféqué. A Mayotte, la religion dit que impureté et nourriture ne doivent pas être mis ensemble).